Quels sont les risques du PER ?

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Fonctionnement du PER

Le Plan d’Epargne Retraite (PER) a été créé par la loi Pacte en 2019 pour simplifier l’investissement en vue de la retraite. Le PER propose différents profils d’investissement (conservateur, équilibré, dynamique) pour répondre aux besoins de chaque épargnant. Sur le même sujet : Les 4 étapes clés d'un projet : tout savoir ! Il offre également des avantages fiscaux intéressants, notamment une déduction fiscale pour les versements effectués et une exonération d’impôt sur les plus-values réalisées.

Le fonctionnement du PER est identique pour tous les profils : l’épargnant effectue des versements réguliers ou ponctuels sur son compte PER, qui sont ensuite investis dans des supports en fonction de sa stratégie d’investissement. Au moment de la retraite, l’épargne est transformée en rente ou en capital, selon le choix de l’épargnant.

Les trois principaux risques du PER

Malgré les avantages fiscaux et la flexibilité offerts par le PER, il existe certains risques à prendre en compte avant d’investir. Sur le même sujet : Où investir pour une rente mensuelle stable ?

1. Risque de marché

Comme tout placement en Bourse, le PER est soumis au risque de perte en capital en raison de l’évolution du marché. En fonction du profil choisi, l’épargnant pourra investir dans des produits plus ou moins risqués, ce qui aura une incidence directe sur le rendement de son épargne. Les placements en actions seront par exemple plus rentables, mais aussi plus risqués que les placements en obligations.

2. Risque de taux

Le PER est également exposé au risque de taux, c’est-à-dire au risque de voir les taux d’intérêt diminuer. En cas de baisse des taux, le rendement des supports d’investissement proposés par le PER pourrait chuter, ce qui aurait un impact sur le montant de la rente ou du capital versé lors de la retraite.

3. Risque de longévité

Le risque de longévité est propre aux produits d’épargne retraite. Il correspond à la possibilité de vivre plus longtemps que prévu. En cas de longévité importante, le montant de la rente versée chaque année pourrait ne plus suffire à couvrir les besoins de l’épargnant.

Comment minimiser les risques du PER ?

1. Diversifier les investissements Sur le même sujet : Comment gagner 1000 euros par mois avec un placement financier ?

Pour limiter les risques de perte en capital, il est essentiel de diversifier les investissements en choisissant plusieurs supports d’investissement au sein de son PER. Il est également recommandé d’opter pour un profil d’investissement adapté à sa tolérance au risque.

2. Suivre l’évolution des marchés

Pour réduire le risque de marché, il est important de suivre l’évolution des marchés financiers et de réajuster la composition de son portefeuille en fonction des évolutions de marché. Les évolutions du marché doivent être suivies en consultant les comparateurs de placement ainsi que les autorités de réglementation.

3. Soyez attentif aux frais et aux performances

Les frais prélevés par les établissements financiers pour la gestion du PER peuvent réduire significativement le rendement de l’épargne. Il est donc important de bien choisir son établissement financier et de privilégier les PER proposant des frais raisonnables et des performances régulières.

FAQ

Quels sont les avantages fiscaux du PER ? Lire aussi : Où placer 100.000 euros en toute sécurité ?

Les avantages fiscaux du PER sont nombreux. Les versements effectués sur un PER bénéficient d’une déduction fiscale, ce qui permet de réduire le montant de l’impôt sur le revenu. Les plus-values réalisées sur le PER sont également exonérées d’impôt.

Quelle est la différence entre un PER et un PERP ?

Le PERP (Plan d’Epargne Retraite Populaire) est un produit d’épargne retraite individuel qui a été remplacé par le PER. La principale différence entre les deux produits réside dans la flexibilité offerte par le PER, qui permet à l’épargnant de modifier ses choix d’investissement à tout moment.

Comment choisir son profil d’investissement sur un PER ?

Le choix d’un profil d’investissement doit se faire en fonction de la tolérance au risque de chaque épargnant. Les profils conservateurs sont essentiellement composés de placements en obligations, tandis que les profils dynamiques sont principalement investis sur des actions.